Quito, nous y passerons deux fois, avant et après notre periple en Amazonie.
Capitale de l’Equateur (2850m), seconde ville la plus haute du Monde après La Paz (Bolivie), peuplée de plus de 2 millions d'âmes elle s’étale sur 50 kms de long et très peu de large. C’est pourquoi les équatoriens l’appellent « la salchicha (la saucisse) ».
Malgré sa situation au pied du volcan Pichincha et sa ceinture de montagnes, l’air est difficilement respirable, : trop de circulation probablement d’où un ciel plutôt bas et gris le matin mais cela ne nous empêche pas de ressentir une ambiance très tranquille. Les gens plutôt « zen » nous sourient et nous saluent.
Nous résidons à l’Auberge Inn tenue par Jean luc que nous vous recommandons (ce n’est pas souvent) pour son accueil chaleureux, ses conseils, le cadre charmant de cette vieille demeure classée et la gentillesse du personnel. Son hostal nous réconcilie avec les auberges de jeunesse.
De plus cela fait du bien de parler français !!
Nous nous déplaçons en métrobus au contact des locaux : génial, simple et pas cher . 
Après des visites « rituelles » de quelques églises, nous voilà dans le téléphérique (de fabrication française) pour admirer la ville et les volcans à 4000m d’altitude. Un trek en compagnie de Patrick et Véro sur le flanc du volcan Pichincha (800m de dénivelé, il y avait longtemps) mais stoppé à 4600 à cause d’une tempête de neige. Belle balade…
Puis nous irons à Otavalo, en bus, pour son légendaire gigantesque marché artisanal (pas tout !). 
Le lendemain, nous nous rendons à la Mitad del Mundo (milieu du monde) à une vingtaine de kms de Quito. Nous ne pouvons pas « zapper » l’endroit, ayant atteint il y a quelques mois déjà, la ville la plus australe du bout du monde Ushuaïa. C’est là que se situe la marque (imaginaire) de la ligne équinoxiale séparant notre planète en deux hémisphères Nord et sud. Elle correspond à la latitude zéro (00° 00’00’’). Bien sûr nous mettons un pied sur chacun d’eux (trop kitch), mais nous ne ferons pas l’expérience qui consiste à faire tenir un oeuf sur la tête plate d’un clou car… un petit malin a tout bêtement planté la coquille dans le clou… essayez donc chez vous mais attention il est dit que la ligne équatoriale est le seul endroit où l’on peut réussir ce « tour ». A l’exception de l’intéressante exposition à la villa de Francia qui rend un grand hommage aux missions françaises (cocorico) parties étudier la forme et les dimensions de la terre au XVIIIème siècle et plus particulièrement à Charles Marie de la Condamine, nous quittons assez vite ce site à la « Disney" mais avec sur nos passeports, un tampon du lieu. Mais au fait, il nous en manque un .. celui de la ville située la plus au nord du globe… Ny-Ålesund en Norvège … un jour peut-être !


C’est sur cette blague, que nous quittons l’Equateur… direction la Colombie.