Nous avons quitté Cuzco la ville aux mille et une merveilles et nous dirigeons vers Pisco au bord de l’océan Pacifique. Nous savons qu’à cause des tremblements de terre de 2007, 2009, les villes d’Ica, Pacaras, Pisco et autres, dans la région, ont subi d’importants dégâts et des traces bien visibles le rappellent (poussière ambiante, monticules de gravats partout, murs à demi érigés cachant à peine les effondrements de bâtiments, bord de plage de Pisco abandonné). Beaucoup de personnes ayant tout perdu, ne sont pas revenues. Nous sentons bien que des efforts sont faits mais il reste tant et tant !! cela coûte…et les dons et aides internationales insuffisantes ou ... mal distribuées. Mais qu’à cela ne tienne nous y séjournons 3 jours. 
Quid « Pisco avec modération » ?? Il s’agit d’une eau de vie de raisin que le Pérou et le Chili revendiquent chacun comme leur boisson nationale… Tout un débat passionnel encore aujourd’hui. Le cocktail très prisé comme apéritif (n’est-ce pas Emilie ?) s’appelle le pisco sour et est composé de citrons verts, blanc d’oeuf, sucre de canne et glaçons. Un délice !!
Première visite sur les conseils de Sébastien, français qui dirige l’hôtel où nous séjournons : nous prenons le bus local (tout un folklore un jour de marché) pour faire une petite escapade à El Carmen, petit village nait de l’abolition de l’esclavage noir et qui doit sa réputation à la musique afro-péruvienne, et à son mentor Amador ‘Champita’ Ballumbrosio. La place des Armes entourée de palmiers apporte une ambiance bien tranquille et les champs autour (notamment de coton), de la verdure. Nous reprenons un autre bus pour le marché de Chincha ville beaucoup moins tranquille… que nous quittons peu de temps après.
Deuxième visite : nous nous rendons à Paracas (à quelques kms de Pisco) petit village côtier touristique d’où partent les bateaux pour les Iles Ballestas (que nous ne ferons pas) et la Réserve Nationale, presqu’ile faite de dunes de sable, que nous parcourons à … vélo (bien plus écologique qu’en car touristique, quads, voitures que nous avons croisés…) mais plus fatigant (environ 30 kms de piste sous un soleil de plomb !!) mais quel spectacle impressionnant à chacun de nos arrêts : les plages de sable rouge, la cathédrale (arche en roche au bord d’une falaise comme à Etretat ), et toujours l’océan !! nous n’aurons pas la chance de rencontrer la faune locale qui habite ces lieux (dauphins, flamands roses, pélicans et autres oiseaux).

Nous finissons cette étape par une remarque qui n’engage que nous : attention au tourisme de masse qui menace ce milieu fragile…