Tout le monde vient à Puerto Iguazu uniquement pour voir les chutes ; c'est donc une ville qui nous parait  tranquille mais sans l'ambiance argentine que nous connaissons presque bien maintenant. Pas grave ! nous aussi, nous sommes venus pour les "cataratas".
Avant de vous en parler, une petite anecdote : dès notre arrivée au terminal  (gare routière) nous sommes accostés (le mot n'est pas trop fort) par l'office du tourisme qui nous propose un hébergement ; nous n'avons pas pû refuser sa proposition très alléchante d'une habitacion (chambre) à moins 50% (période plutôt calme même si ce site mondialement connu est visité toute l'année). Nous ne sommes pas déçus en arrivant devant un complexe le "Don Horacio" niché en pleine forêt tropicale entourée de bananiers, de plantations gigantesques, de papayers et de chants d'oiseaux . Un chalet de 5 personnes tout proche de la piscine nous attend ; un de mes rêves (Michèle) se réalise "dormir dans une forêt" (oui mais avec le confort **** et un personnel top digne d'un lodge. Pour preuve le réceptionniste ouvrira un soir les portes du restaurant pour nous uniquement (surprise n°1).
Notre approche des chutes (sur les conseils de Patrick venu en octobre) se fera des deux côtés de la frontière (Brésil - Argentine) et avec l'aide de notre taxi que nous surnommons Joe, nous passons côté Brésil à Foz do Iguazu, pour la journée 1 (encore un tampon passeport). A partir de ce chapitre, j'utilise le pronom personnel "je"  (avec son aval)  pour dévoiler MON ressenti. 
Ma première découverte se fait d'en haut (et oui de très très haut...) car nous prenons un... hélicoptère (surprise n°2) et c'est spectaculaire ; mes yeux restent grands ouverts à cette vision panoramique des chutes. Les photos parlent d'elles-mêmes... Nous redescendons sur terre (au sens propre comme au figuré) et après la visite du parc aux oiseaux avec ses toucans, ses aras aux couleurs vives, nous pénétrons dans le Parc National Do Iguazu par le sentier d'observation. Nous avançons parmi la multitude des visiteurs (et des nombreux selfies...)  mais CHUT !!! j'ai déjà ressenti la même émotion avec le Perito Moreno : NE RIEN APERCEVOIR MAIS DEJA ENTENDRE puis la vision superbe à nouveau des chutes, au milieu de la forêt et en contrebas le fleuve rio Iguazu.
Journée 2  : Joe nous véhicule jusqu'au Parc Nacional Iguazu du côté argentin. Empruntant les passerelles qui mènent aux circuits inférieur et supérieur,  l'une d'elle nous conduit jusqu'à l'embarcadère pour approcher en...zodiac (surprise n°3) de très très près, voire sous... certaines cascades, (une photo le montre bien et la caméra en a perdu la vie non la vue !!!).
Nous traversons le paisible fleuve (pas si paisible car d'importantes inondations en JUIN 2014 ont fait d'énormes dégâts dont il reste des traces visibles) pour arriver au point le plus extraordinaire... "la Garganta Del Diablo" (gorge du diable). Nous restons là admiratifs, à observer en bas le torrent d'eau assourdissant d'une puissance phénoménale dont la vapeur nous empêche d'apercevoir le pied des chutes ; nous sommes dans un nuage d'eau et à quelques mètres  seulement au-dessus de la "géante" et ses bruines nous arrosent.  

Que vous dire de plus de cette belle expérience visuelle et sensorielle qui restera gravée à jamais dans ma mémoires à côté de tant d'autres.
Merci Dame nature !!!
NB : à toutes fins utiles dimensions des chutes : étendue du site sur 3 kilomètres mètres, hauteur des chutes environ 80 mètres (Niagara n'a qu'à bien se tenir). Elles furent découvertes en 1542 par Nunez Cabeza de Vaca et son équipage de premiers Européens  (et par Michèle en 2015).